Selon le ministère afghan de l’Intérieur, un kamikaze à moto a déclenché les explosifs qu’il portait au moment où il s’approchait de la patrouille. Trois soldats américains de l’Otan ont été tués, ainsi qu’un interprète et trois policiers afghans, plusieurs autres GI’s ont été blessés. Des civils figurent aussi parmi les victimes et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées.
Cette attaque meurtrière a été immédiatement revendiquée par un porte-parole des talibans. Et la méthode est tristement banale en Afghanistan. Le 9 juin dernier, c’est également un kamikaze qui avait tué quatre soldats français dans la province de Kapisa, plus au nord. Trois jours plus tôt, vingt personnes avaient trouvé la mort lors d’une double opération de ce type à Kandahar dans le sud du pays. A Khost, ce mercredi, il s'agit donc du deuxième attentat-suicide en un mois.
La province de Khost est frontalière du Pakistan et des fameuses zones tribales, un important repaire d’al-Qaïda, base arrière des talibans, et en particulier du puissant réseau Haqqani.