Au Québec, accord possible entre gouvernement et étudiants sur les frais de scolarité à l'université

Au Québec, où les étudiants s’opposent depuis plus de trois mois à la hausse des frais d’inscription à l’université, les négociations entre le gouvernement et les étudiants sont entrées ce mardi 29 mai dans le vif du sujet. Pour la première fois, les dirigeants québécois ont accepté de discuter de cette hausse de 75%. Ce mercredi 30 mai, les discussions pourraient déboucher sur un accord. Les quatre porte-parole des associations étudiantes ont laissé entendre, à leur sortie des débats de mardi, tard dans la soirée, que les négociations progressaient. Reportage à Québec.

Avec notre correspondante au Québec, Pascale Guéricolas

Les manifestants, très motivés, sont venus ce mardi apporter leur soutien aux dirigeants des associations étudiantes, en négociation toute la journée, notamment avec Michelle Courchesne, la ministre de l’Education.

Offres gouvernementales et contre-propositions étudiantes se sont succédées à la table des négociations, comme le précise Léo Bureau-Blouin, de la Fédération étudiante collégiale du Québec : « Comme vous savez, on a soumis plusieurs scénarios, encore en soirée, à la partie gouvernementale. On s’attend à des réponses mercredi ».

Les discussions sur le fond du conflit, à savoir la hausse des frais d’inscriptions, ont l’air de progresser. Toutes les parties en présence restent à la table des discussions.

La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Martine Desjardins, a laissé entendre que les discussions pourraient se conclure dans la journée de mercredi : « Il faut comprendre qu’on va travailler toute la journée. Donc, une attente imminente, ça dépend du nombre d'heures ! »

Une fois un éventuel accord signé entre les associations étudiantes et le gouvernement, il faut le soumettre aux membres des fédérations. Le suspense devrait donc encore durer quelques jours.

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