Avec notre correspondante à Montréal, Pascale Guéricolas
Des centaines de manifestants, armés de casseroles, sont venus attendre les porte-parole des associations étudiantes au pied de l’immeuble où se déroulent les négociations avec les deux ministres québécois.
L’un des porte-parole d’une association étudiante a alors demandé à la foule de se disperser, pour ne pas nuire au climat fragile de discussion avec le gouvernement, en vain. Il n’a pas eu plus de succès auprès des policiers en faisant appel à leur raison. Un à un, les policiers sont venus chercher 86 participants au rassemblement, les ont fait monter dans un autobus municipal. Ils vont recevoir une amende de 500 euros environ pour avoir obstrué la voie publique.
Comble de l’absurde, deux négociateurs d’une des associations étudiantes se sont eux aussi retrouvés en état d’arrestation. Difficile de savoir à ce stade si cela pourrait compromettre la reprise des discussions en fin de journée. Une chose est sûre, cela ne va certainement détendre l’atmosphère entre le gouvernement et les étudiants.