Avec notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detoeuf
Tout était prêt pour la libération de Roméo Langlois, il ne manquait que la date. Paris et les proches du journaliste français attendaient avec impatience un communiqué des FARC. Il est tombé samedi 26 mai dans la soirée.
Roméo Langlois sera remis mercredi à une commission humanitaire, composée comme convenu de l’ex-sénatrice Piedad Cordoba, la seule interlocutrice des FARC au sein de la classe politique colombienne, des délégués de la Croix-Rouge internationale, et d’un émissaire du président François Hollande, un haut fonctionnaire qui est attendu ce lundi à Bogota.
Dimanche, un protocole de sécurité a été accordé entre le gouvernement colombien, la Croix-Rouge et l’ambassade de France. L’armée colombienne s’est engagée à suspendre toutes ses opérations militaires et tous ses vols, entre mardi soir et jeudi matin, dans la région où Roméo sera libéré.
Les FARC communiqueront les coordonnées exactes à la mission humanitaire. Celle-ci ira chercher Roméo dans un hélicoptère de la Croix-Rouge. Une dernière crainte, la météo qui pourrait s’en mêler.