Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Ron Paul est le vétéran de cette course à l’investiture républicaine. Agé de 76 ans, ce médecin gynécologue, originaire du Texas, en est à sa troisième campagne présidentielle.
L'argent, nerf de la campagne
En 1988, c’est en candidat indépendant qu’il était allé jusqu’à l’élection du mois de novembre, récoltant 0,5% des suffrages. En 2008, l’aventure s’était arrêtée au mois de juin, après s’être opposé à la nomination de John McCain comme candidat républicain. Cette fois-ci, l’aventure s’arrête à plus de cinq mois de l’élection générale, faute d’argent.
Mais Ron Paul ne jette pas pour autant l’éponge. Il assure qu’il va «continuer à prendre des positions et gagner des délégués… Nous délivrerons un message fort à la convention nationale du parti », promet le Texan.
Et c’est sans doute l’objectif principal de Ron Paul : arriver à Tampa, en Floride, au mois d’août avec suffisamment de délégués dans son escarcelle pour pouvoir influer sur le parti républicain, sur le programme et sur les règles internes au mouvement politique. Avec une petite centaine de délégués à son actif, Ron Paul est déjà en passe d’y parvenir.