Apple joue au plus fin avec les impôts

Le géant américain de l'informatique Apple choisit avec beaucoup de soin le lieu d'implantation de ses filiales dans le seul but de payer le moins d'impôts possible. C'est le New York Times qui publie cette information et qui s'étonne que les entreprises de hautes technologies payent globalement moins de taxes que les autres.

S'implanter là où la taxation des bénéfices est particulièrement faible, voilà qui permet d'alléger sensiblement le montant des impôts. Et c'est ce que fait Apple.

D'anciens cadres du groupe Apple ont expliqué que les filiales situées dans le Nevada où l'impôt des sociétés est nul ou bien en Irlande, aux Pays-Bas, au Luxembourg et même aux iles Vierges, n'avaient pas d'existence réelle mais servent seulement à échapper au fisc.

Cette stratégie n'est certes pas propre à Apple, beaucoup de sociétés ayant recours à la domiciliation fiscale avantageus. Mais dans l'informatique, c'est particulièrement facile en raison du caractère immatériel de la production.

D'ailleurs, souligne le New York Times, toutes les entreprises de ce secteur qui rentrent dans l'indice boursier de Standard et Poor's payent en moyenne 30% d'impôt de moins que les entreprises non technologiques. Un économiste a calculé que le taux d'imposition de Apple l'an dernier dans le monde était de moins de 10%, contre 24% par exemple pour le géant de la distribution Walmart. Dans les mêmes conditions, Apple aurait dû payer 2 milliards et demi de dollars d'impôts de plus en 2011.

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