Premier élément d’explication à cet optimisme : le durcissement des politiques économiques initiées il y a quelques années. Pour le FMI, on peut en voir aujourd'hui les premiers effets. Ce durcissement des politiques budgétaires et monétaires a en effet contribué à ralentir le rythme de la croissance intérieure, permettant ainsi de limiter les risques de surchauffe - comme on a pu le voir en Argentine.
Ce qui n'a pas empêché l'Amérique latine de connaître une croissance forte en 2011 grâce, notamment, aux prix élevés des produits de base, exportés par bon nombre de pays de la région.
Cette croissance s’explique aussi par la proximité et les liens tissés avec les voisins nord-américains qui, petit à petit, se redressent aussi économiquement.
Cependant, même si le FMI est globalement confiant quant à l'avenir de l'économie dans la région, il reste que l'inflation est bien trop importante, et que l'expansion du crédit est encore forte. L'institution financière préconise finalement deux choses : continuer d'assainir les finances publiques, et se mettre à l'abri des fluctuations des marchés mondiaux.