Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Alors que l’avenir de la loi sur l’assurance-maladie est entre les mains de la Cour suprême, Barack Obama a pris la défense de sa réforme devant la cour de l’opinion publique. Devant 4 500 supporters réunis à l’université du Vermont, il a évoqué les promesses de « changement » faites lors de sa campagne de 2008.
« Le changement c’est la réforme de l’assurance-maladie que nous avons adoptée après un siècle de tentatives. Une réforme qui signifie finalement qu’aux Etats-Unis d’Amérique, tomber malade ne veut pas dire être ruiné ».
Ignorant le sujet qui fâche -l’assurance-maladie obligatoire -, le président Obama a souligné les initiatives populaires de la réforme : la couverture médicale des jeunes jusqu’à 26 ans par leur parents et l’interdiction aux compagnies de refuser d’assurer des personnes souffrant de maladies préexistantes .
Mais les assureurs ne pourront financer ces mesures que si le mandat individuel, qui devrait leur apporter 40 millions de nouveaux clients, est approuvé par la Cour suprême.