Ce sont des cambrioleurs numériques, des Arsène Lupin de la Toile. Ils sont capables de s'introduire partout : dans les ordinateurs de la CIA, du FBI, des grandes banques internationales ou encore des agences gouvernementales, bref partout et surtout là où il ne faut pas.
Parmi les hackers, il y a Jeremy Hammond, originaire de Chicago et plus connu sous le pseudonyme d'Anarchaos. On lui devrait l'exploit d'avoir piraté la société de sécurité américaine Stratfor, autrement dit d'avoir pénétré l'impénétrable, avec un joli tableau de chasse : cinq millions de courriers électroniques confidentiels, transmis à Wikileaks, qui a commencé à les a publier la semaine dernière.
Selon Fox News, qui a révélé le coup de filet, les hackers ont finalement été trahis par l'un des leurs. Rien de moins que le chef supposé du réseau aux Etats-Unis, considéré comme un dieu sur la planète électronique, mais démasqué par le FBI en juin dernier et qui, depuis, aurait mis ses talents au service de la police et donné ses anciens amis en échange d'une remise de peine.
Certes, un coup dur pour la nébuleuse des pirates électroniques, mais pas fatal, compte tenu de l'extrême diversité des profils qui se cachent sous l'étendard des Anonymous.