Sur les 10 000 bureaux de vote prévus au total, plus de 200 se situent dans les départements d'outre-mer. Les Français de l'étranger en ont, eux, 47 à leur disposition, répartis sur tous les continents. Pour Christophe Borgel, secrétaire national PS à la primaire, il n’y a aucune différence entre le vote de ce samedi 8 octobre et celui de dimanche, en France métropolitaine. « Chaque électeur qui est inscrit sur les listes électorales peut voter sous deux conditions très simples : signer une petite carte de quelques lignes qui indiquent qu’on partage les valeurs de la gauche et participer pour un montant d’un euro aux frais d’organisation de la primaire », a-t-il expliqué à RFI. En revanche le résultat de ce scrutin sera tenu secret jusqu'à dimanche 19 heures, heure de Paris.
Un proche de Martine Aubry s’était inquiété de ne pas avoir les noms des présidents de quatre bureaux de vote en Martinique et en Guadeloupe. Mais d'après un délégué PS en Martinique, Jean-Paul Jouanelle, il n'y a aucun risque de fraude : « il peut y avoir des inquiétudes en Guadeloupe puisqu’il y avait eu des fraudes au moment du congrès de Reims, mais je crois que tous les responsables, tous les camarades ont tiré les leçons de ce catastrophique congrès. Donc je vois mal des gens prendre la responsabilité de salir l’image du Parti socialiste, de notre candidat ou de notre candidate ». Une primaire qui restera de toutes façons dans les annales comme la première du genre en France.