Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Plus de deux semaines après le début leur mouvement, les « indignés de Wall Street » ont porté la protestation en dehors du quartier financier. La marche qui partait de la mairie de New York, a rassemblé au delà des rangs des activistes. Nombre d’étudiants et de syndicalistes se sont joints pour la première fois au cortège.
« Les syndicats sont venus dire au mouvement 'Occupons Wall Street ' nous voulons vous aider. En tant que travailleurs, nos assurances de santé, nos retraites sont attaquées. Cela fait partie de cette tendance à pressurer la classe moyenne. Les 1% les plus riches s’enrichissent et les 99% autres s’appauvrissent. Nous essayons d’inverser cette tendance ».
Pour beaucoup de ces « indignés », le mouvement est une réaction à la réduction très sévère des budgets et de services publics ces dernières années aux Etats-Unis.
« Ces dernières années, la droite s’est beaucoup mobilisée avec une base militante très motivée, explique cet étudiant et cela nous a poussé très loin dans le conservatisme. Nous voulons changer cette direction ».
Les « indignés de Wall Street » ont sans aucun doute réussi à attirer l’attention. Reste à savoir s’ils parviendront à gagner suffisamment de poids pour peser sur la campagne présidentielle de 2012.