Participation massive des électeurs guatémaltèques à la présidentielle

Les électeurs guatémaltèques se sont rendus massivement aux urnes ce dimanche 11 septembre pour élire leur nouveau président. Celui-ci aura la difficile responsabilité de résoudre les problèmes d’insécurité et de narcotrafic que connaît le pays, l’un des plus violents d’Amérique latine.

Avec notre correspondant au Guatemala

En dépit de quelques incidents, et notamment de la destruction de bulletins de vote, le processus électoral de ce 11 septembre s’est déroulé dans un calme inhabituel qui contraste avec l’extrême violence qui règne au Guatemala, où l’on enregistre quotidiennement une quinzaine d’assassinats.

Cette violence a d’ailleurs eu un poids réel sur les élections, car c’est dans les urnes que les Guatémaltèques ont voulu exprimer leur préoccupation et leur ras-le-bol face à l’insécurité qui, depuis quelques années, a pris en otage la société et le pays tout entier.

Pour ce faire, les électeurs se sont rendus massivement aux urnes dès l’ouverture des bureaux de vote, où l’on pouvait voir de longues queues durant toute la matinée. Dans certains cas, les électeurs ont dû faire preuve de beaucoup de patience puisqu’ils devaient attendre jusqu’à deux heures avant de pouvoir déposer leur suffrage. Cela non seulement en raison de la forte affluence, mais aussi d’un processus de vote assez lent.

Cet afflux de l’électorat pourrait être l’indice d’une participation plus importante que prévue qui pourrait bénéficier au candidat du Parti Patriotique (PP), le général à la retraite Otto Pérez, grand favori de ces élections présidentielles qu’il espère remporter dès le premier tour. Le principal concurrent de l'ancien militaire est un homme d'affaires conservateur, Manuel Baldizon. La victoire de la droite est certaine puisqu'il n'y a pas de candidat de gauche après le rejet de la candidature de l'ex-épouse du chef de l'Etat sortant, Sandra Torres, qui avait divorcé d'Alvaro Colom afin de pouvoir se présenter.
 

 

Partager :