L'électricité était coupée dimanche soir 28 août 2011 dans certains quartiers de New York mais la vie reprenait, même si aucun bus ou métro ne circulait encore. Les commerces restaient, eux aussi, largement fermés mais, à part pour quelques rues et quelques caves inondées, les habitants ont poussé dans l’ensemble un « ouf » de soulagement.
De gros dégâts matériels
New York s'était pourtant préparée au pire : 370 000 personnes avaient été évacuées. « La ville s'en est sortie », affirmait dimanche soir le responsable local des services de secours. La situation était en revanche plus préoccupante ailleurs. Le New Jersey, au sud de New York, a été largement plus touché par la tempête. Les dégâts se comptent en milliards de dollars, voire en dizaines de milliards de dollars, selon le gouverneur de cet Etat. Les autres Etats les plus touchés ont été la Caroline du Nord et la Virginie. La tempête tropicale poursuivait dimanche soir sa remontée vers le nord mais elle s'était bien affaiblie, ses vents ne dépassant plus la centaine de km/h.
Rentré de ses vacances 24 heures plus tôt que prévu pour rassurer ses compatriotes et superviser les opérations, le président Barack Obama a mis en garde contre les conséquences du passage de la tempête, lors d’une allocution à la Maison Blanche. « Je veux que chacun comprenne que ce n'est pas fini », a-t-il prévenu. « Les conséquences d'Irène se feront sentir un certain temps et il faudra plusieurs semaines pour réparer les dégâts », a-t-il ajouté. Les regards se tournent maintenant vers José, un nouvel ouragan qui s'est formé près des Bermudes. Il pourrait, lui aussi, se diriger vers la côte est américaine.