Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Soucieux de ne pas commettre la même erreur que George Bush qui avait été un peu lent à réagir au passage dévastateur de Katrina dans la région du Golfe du Mexique, Barack Obama a préféré regagner Washington avec 24 heures d’avance, afin de surveiller la situation depuis la Maison Blanche. Avant de quitter l'île de Martha’s Vineyard dans le Massachussetts, il a lancé un appel aux 65 millions d’Américains vivant le long de la côte Est.
« Je ne le dirai jamais assez : si vous vous trouvez sur la trajectoire prévue de cet ouragan, vous devez prendre des précautions dès maintenant. N’attendez-pas. Nous devons espérer le meilleur, mais nous devons aussi nous préparer pour le pire. »
D'importants moyens mobilisés
Le gouvernement fédéral a mis tous ses moyens à la disposition des Etats concernés. La FEMA, l’agence chargée des situations d’urgence a mobilisé toutes ses forces afin de pouvoir intervenir immédiatement pour aider les régions sinistrées. Le Pentagone est prêt à dépêcher l’armée, et la marine américaine à éloigné des côtes 38 navires basés en Virginie. Equipés pour pouvoir fournir des secours, ils pourront revenir une fois le cyclone passé.
Washington devrait être frappée dans la nuit de samedi à dimanche 28 août, et le maire a conseillé aux habitants de stocker les produits de première nécessité. La capitale attend maintenant nerveusement l’arrivée du monstre Irène.