Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
De la Caroline du Nord à la Nouvelle Angleterre, toute la côte est des Etats-Unis est sur le pied de guerre. C’est la mobilisation générale à l’approche de ce que le président Obama a qualifié d’ouragan qui pourrait être historique. Il a donc lancé un appel au 65 millions d’Américains qui se trouvent sur la trajectoire d’Irène pour qu’ils obéissent aux consignes de leurs dirigeants locaux.
Beaucoup ont déjà ordonné l’évacuation des résidents vivants en bordure de l’océan. Toutes les stations balnéaires, qui en cette saison devraient regorger de monde, ressemblent à des villes fantômes. Toutes les fenêtres des villas en front de mer sont recouvertes de planches en contre-plaqué. Sur certaines on peut lire des inscriptions telles que « va t’en Irène ».
Le cyclone doit atteindre Washington samedi dans l’après-midi et des pluies torrentielles devraient se déverser sur la capitale pendant environ 24 heures. La municipalité met à la disposition des habitants vivants le long du fleuve Potomac des sacs de sable et le maire à donné un numéro spécial, le 311, à appeler en cas d’urgence.
Tous les bâtiments fédéraux et municipaux sont fermés, seules les bibliothèques resteront ouvertes aux heures habituelles. Et puis, les cérémonies prévues pour le dévoilement de la statue de Martin Luther King dimanche ont été reportées à une date ultérieure. Ce qui a créé un sentiment de forte déception parmi la communauté afro-américaine. Mais pour l’instant, le soleil brille sur une bonne partie de la côte Est. C’est véritablement le calme avant la tempête.
Visualiser la progression du cyclone Irène grâce à l'animation satellite du National Oceanic and Atmospheric Administration