Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le ton semble avoir changé du côté de Bachar el-Assad, qui a fait des concessions à Ban Ki-moon. Le secrétaire général de l’ONU lui demandait que cessent les opérations militaires. «Les opérations militaires ont cessé», a répondu le président syrien, sans que l’on sache s’il s’agit seulement d’une pause ou d’un arrêt définitif de la répression.
Bachar el-Assad, qui a également promis des élections parlementaires dans les prochains moins en Syrie. Il accepte également l’envoi d’une mission humanitaire d’évaluation de l’ONU, pour évaluer de manière indépendante la situation dans les villes syriennes. C’était une demande de longue date des Nations unies.
Reste à savoir si ce sont de réelles concessions ou des avancées concrètes, ou s’il s’agit simplement de gagner du temps, pour Bachar el-Assad, à un moment où il subit la pression, notamment de ses voisins turcs, mais aussi du Conseil de sécurité, qui doit se réunir ce jeudi à New York, et qui pourrait brandir la menace d’une saisie du dossier syrien par la Cour pénale Internationale.