Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Le ministre brésilien des Ffinances aura profité du passage de son homologue française pour mettre les choses au point. Plus question que l’Union européenne détienne seule le droit de nommer l’un de ses ressortissants à la tête du FMI. Mais surtout, si Christine Lagarde veut obtenir le vote brésilien, elle devra poursuivre l’ouverture du Fond monétaire aux grand pays émergents, entreprise par Dominique Strauss-Kahn.
« Le futur du Fond monétaire nous préoccupe. L’important pour le Brésil, c’est que le FMI continue sur sa lancée des trois dernières années, avec la mise en place d’importantes réformes qui ont permis aux pays émergents de jouer un plus grand rôle » a précisé Guido Mantega, le ministre brésilien des Finances .
Réformer la gouvernance au sein du FMI, c’est donc ce qu’a plaidé Christine Lagarde toute la journée. Le Brésil recevra mercredi l’autre candidat, le président de la Banque centrale mexicaine. Le suspens continue.