Le 28 juin 2009, Manuel Zelaya, alors président de la République du Honduras, est arrêté au saut du lit et expulsé au Costa Rica. La Cour suprême et le Congrès reprochent au chef d'Etat de vouloir organiser un référendum jugé illégal et visant à modifier la Constitution.
Après un retour clandestin et un nouvel exil, cette fois-ci, en République Dominicaine, Manuel Zelaya et le nouveau président Porfirio Lobo signent finalement un accord de réconciliation nationale. Cet accord prévoit l'annulation de toutes les charges contre l'ancien chef d'Etat. Il est autorisé à rentrer au Honduras en échange de quoi, cet Etat d'un peu plus de 7 millions d'habitants sera réintégré à l'OEA, l'Organisation des Etats américains.
Cette réintégration n'est pas seulement symbolique : elle va permettre de débloquer l'aide internationale. Une aide vitale pour ce pays où 70% de la population vit avec moins de 3 euros par jours.
De retour au pays, Manuel Zelaya a maintenant un objectif en vue : les élections de 2013. Il devra, auparavant, réussir à unir à nouveau ses partisans.