Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le procureur de New York Cyrus Vance Jr affirme disposer de preuves substantielles à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn. Ces preuves pourraient bien être les tests ADN effectués par la police de New York et dont plusieurs médias américains ont le résultat.
L’un de ces tests révèle des traces de l’ADN de DSK sur le col de chemise de la femme de chambre. Des traces de sperme, dit le Wall Street Journal. La police de New York et le bureau du procureur refusent de confirmer, mais cet élément serait central dans un éventuel procès, car il accréditerait le fait qu’un rapport sexuel a bien eu lieu. Si c’est le cas, l’accusation devra prouver que le rapport était forcé.
Dès la première audience devant le tribunal de New York, l’avocat de DSK a laissé entendre que s’il y avait eu rapport, c’était un rapport consenti.
A ce stade, les éléments de l’enquête sont théoriquement confidentiels, mais nul doute que les fuites vont continuer jusqu’à l’audience du 6 juin au cours de laquelle DSK devrait plaider coupable ou non coupable.
Dans une lettre adressée le 23 mai aux employés du FMI, l’ancien patron du FMI se dit optimiste et persuadé d’être innocenté.