Un court répit pour trouver une solution avant le mois d'août : c'est ce que Barack Obama, le président des Etats-Unis, a obtenu grâce à l'initiative du Trésor américain. Celui-ci va cesser partiellement et provisoirement d'alimenter les caisses de retraite des fonctionnaires, de quoi épargner 224 milliards, une goutte d'eau certes au regard de l'endettement américain, mais une goutte d'eau qui va permettre à cet endettement de rester en deçà de la limite fixée par le Congrès.
L'enjeu est de taille. Une fois ce plafond atteint, l'Etat américain n'a plus le droit d'aller sur les marchés pour se financier, et donc n'a plus les moyens d'honorer ses engagements financiers comme la Grèce, ou le Portugal, la première puissance économique du monde se trouverait alors en cessation de paiement.
Pour éviter ce scénario catastrophe, Barack Obama doit convaincre le Congrès de relever de nouveau ce fameux plafond. Pour l'instant, les élus républicains s'y refusent et la bataille politique s'annonce féroce entre un président qui souhaite augmenter les impôts des Américains les plus riches et la majorité républicaine qui veut, elle, donner la priorité aux restrictions budgétaires.