Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Après une visite au pas de course d’une favela pacifiée dans la matinée et avant d’aller voir en fin d’après-midi la très célèbre statue du Christ qui surplombe Rio, Obama était attendu dans l’historique théâtre municipal, par un public trié sur le volet.
« Nous avons vu le peuple se dresser courageusement contre un régime déterminé à brutaliser ses propres citoyens. Dans toute la région, nous avons vu des jeunes gens se lever et exiger le droit de prendre en main leur propre futur. Où que la lumière de la liberté soit allumée, le monde devient plus éclairé. Et c'est l'exemple du Brésil. Le Brésil, un pays qui montre qu'une dictature peut devenir une démocratie vibrante », a déclaré le président américain.
« C’est la première fois que je n’ai pas entendu un discours arrogant »
Etats-Unis et Brésil, deux pays aux racines africaines, à la culture pionnière, deux géants américains qui doivent désormais « travailler ensemble », a insisté Barack Obama.
Un discours qui a touché visiblement, comme le souligne Augusto, professeur d’université venu écouter le président américain : « Je me rappelle des quatre dernières visites des présidents américains au Brésil. Et c’est la première fois que je vois le président des Etats-Unis parler à son homologue brésilien d’égal à égal. C’est la première fois que je n’ai pas entendu un discours arrogant. »
Les Etats-Unis comptent bien profiter de l’insolente croissance économique brésilienne et investir massivement en vue de la Coupe du monde de football et des Jeux olympiques.