Avec notre correspondant à Rio de Janeiro,François Cardona
Développement des infrastructures routières et aéroportuaires en vue de la Coupe du monde de football de 2014, investissements dans l’extraction pétrolière et les biocombustibles, la visite du président Obama au Brésil débute avec la signature de dix accords économiques. Ce qui n’a pas empêché la présidente brésilienne Dilma Rousseff de demander davantage de bonne volonté de la part des Etats-Unis. Et notamment d’assouplir leurs barrières douanières sur les produits agricoles brésiliens
« Il est fondamental, pour nous, que soient rompues les barrières qui se dressent contre nos produits, comme l’éthanol, la viande bovine, le jus d’orange ou l’acier par exemple. Mais nous sommes également préoccupés par la lenteur des réformes des institutions multilatérales qui reflètent toujours un monde passé », a déclaré la présidente brésilienne.
Le Brésil aspire en effet à une place de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et là aussi, espoir douché pour les Brésiliens : en dépit des sourires et embrassades entre les deux présidents, Barack Obama est resté bien évasif même s’il considère le Brésil comme un leader mondial et régional et un partenaire commercial incontournable pour les Etats-Unis.