Avec notre correspondante à Santiago du Chili, Claire Martin
Le 11 septembre 1973, le président Salvador Allende prononce son dernier discours avant de mourir. Avant que le palais présidentiel ne soit bombardé par les forces armées dirigées par le général Augusto Pinochet qui prend le pouvoir.
Resté seul dans le palais présidentiel, Salvador Allende aurait pris le fusil offert par le président cubain, Fidel Castro, pour se suicider. C’est la thèse principale de sa mort. Aucune investigation judiciaire n’a pourtant corroboré cette version.
Certains croient encore à l’assassinat. C’est pourquoi la procureure, Beatriz Pedrals, vient d’ouvrir l’enquête. Celle-ci et 725 autres : un travail de recherche sur tous les morts pendant la dictature qui n’ont pas encore fait l’objet d’une investigation. Beatriz Pedrals s’explique sur cette initiative :
« Là où il n’y a pas eu d’enquête, la justice va se charger de mener l’enquête. Et on parviendra aux conclusions qui correspondent. Il est possible qu’on parvienne à faire la lumière sur certaines circonstances et non sur d’autres. Mais le fait est que la justice va enquêter ».
Dans le cas de Salvador Allende, trente-sept ans ont passé depuis. En savoir plus sur sa mort, risque d’être difficile.