Avec notre envoyée spéciale à Cancun, Anne-Cécile Bras
Il est quasiment certain que ce n’est pas à Cancun que les représentants des 192 pays membres de la Convention arriveront à se mettre d’accord sur les sujets les plus épineux, comme la création d’un cadre juridique qui obligerait les pays les plus pollueurs à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Peu de chance aussi que l’avenir du Protocole de Kyoto s’écrive à Cancun. Pourtant c’est le seul texte qui contraint aujourd’hui les pays industrialisés à limiter leur pollution et son application s’arrête en 2012.
Mais les textes de travail mis sur la table par la présidence mexicaine samedi dernier ont relancé l’espoir de parvenir à des avancées sur des points techniques mais urgents, notamment pour les pays du Sud, comme la création du processus REDD+ qui permettrait la lutte contre la déforestation, responsable de 17% des émissions mondiales, la création d’un fonds vert pour collecter et gérer les 30 milliards de dollars promis d’ici 2012 aux pays en développement pour s’adapter aux conséquences des changements climatiques.
Il y a donc beaucoup d’attentes et pour certains observateurs c’est le processus onusien qui joue sa crédibilité !