Avec notre envoyé spécial à Cancun, Patrice Gouy
Les multiples catastrophes qui ont eu lieu cette année dans le monde : inondations au Pakistan, incendies en Russie, glissements de terrain en Chine ou encore les cyclones qui ont dévasté les îles des Caraïbes, permettent au ONG qui gravitent à Cancun, de faire valoir des expériences pratiques dont vont avoir besoin les gouvernements.
« Ce que nous voulons dire au monde, explique Sergio Saldaña, de l’ONG Conservation Internationale, c’est que l’on est parvenu à faire cette association difficile entre société, gouvernement et ONG et que l’on peut appliquer un produit qui fonctionne avec un véritable programme d’action contre le changement climatique. Ce que nous voulons faire c’est, à partir de notre expérience, essayer de répéter ce que nous savons faire dans d’autres parties du monde ».
Ce savoir-faire, Conservation internationale l’a expérimenté au Chiapas avec succès. « Ce que nous avons fait au Chiapas, ajoute Sergio Saldaña, c’est de jeter des bases pour que les gens puissent réagir et se protéger. Avec des actions concrètes comme changer de place les habitats ou modifier les cultures, les gens apprennent les précautions nécessaires afin de pouvoir faire face aux pluies de plus en plus irrégulières et aux inondations de plus en plus fréquentes ».
Les ONG, qui sont les parents pauvres des discussions, tentent de proposer des solutions pour atténuer les impacts du changement climatique.