Selon le communiqué officiel, les deux pays s'engagent à promouvoir les échanges dans les domaines jugés prioritaires et mutuellement avantageux. Cette coopération avait été suspendue après le « printemps noir », la grande répression de 2003 déclenchée à l'époque par Fidel Castro contre 75 membres de l'opposition.
Depuis, plusieurs choses ont changé : d'abord l'arrivée au pouvoir de Raoul Castro.
L'Union européenne avait à l'époque levé une partie des sanctions qu'elle avait prises au printemps 2003. Ce qui était un premier feu vert pour que les Etats membres de l'Union normalisent leurs relations avec Cuba.
Et puis surtout il y a eu depuis cet été la libération annoncée de 52 prisonniers d'opinion grâce à la médiation de l'Eglise catholique cubaine. Bien que 11 n'aient pas encore libérés dans le cadre de cet accord, et que Cuba n'applique pas encore les deux conventions de l'ONU qu'elle a signées en février sur le respect des droits politiques et civiques, la reprise de la coopération est un encouragement à poursuivre dans la voie de la libéralisation des droits de la personne.