Les Etats-Unis se défendent face au Conseil des droits de l'homme de l'ONU

Les Etats-Unis ont vigoureusement défendu vendredi 5 novembre leur bilan en matière des droits de l'homme passé au crible par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Un exercice inédit qui a mobilisé à Genève les critiques de tous bords : Guantanamo, peine de mort ou refus de signer les traités internationaux... Les griefs ne manquent pas.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Fermeture effective de Guantanamo, enquêtes et jugements des auteurs des actes de torture en Irak et en Afghanistan, clôture des prisons secrètes de la CIA, fin des mesures unilatérales prises à l’encontre des pays tiers, arrêt du blocus de Cuba... Les Etats-Unis ont subi un feu roulant de critiques et d’attaques devant le Conseil des droits de l’homme. L’ONU procédait pour la première fois à l’examen de la situation et de la politique américaine en la matière.

Ce fut l’occasion pour les habituels censeurs des Etats-Unis de monter aux barricades et de dénoncer violations et manquements. Cuba, le Venezuela, l’Iran, la Libye, la Chine et dans une moindre mesure la Russie ont sauté sur l’occasion pour dénoncer, souvent en des termes très sévères, une Amérique qui s’écarte du droit chemin. Venant de pays qui ne peuvent guère passer pour des champions des libertés, l’exercice a pris un tour singulier.

Les Occidentaux ont, pour leur part, réclamé avant tout de Washington l’abolition de la peine de mort et à tout le moins un moratoire.

Les Etats-Unis ont, dans leur réponse, essentiellement souligné qu’une page avait été tournée avec l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche.

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