Limité à 700 milliards de dollars le plan connu sous le nom de Tarp (Troubled Asset Relief Program) n'aura finalement déboursé « que » 386 milliards de dollars pour remplir sa mission. Ce fonds conçu à l'origine pour racheter les créances pourries des banques et leur éviter la faillite s'est très rapidement transformé en aide directe à la recapitalisation des établissements financiers en difficulté comme Citigroup ou Bank of América. Il a également servi au sauvetage des deux constructeurs automobiles General Motors et Chrysler.
Avec l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche en 2009 il sert aussi à financer des programmes d'aide aux propriétaires touchés par l'effondrement de l'immobilier, mais dans une très faible proportion des sommes engagées.
L'opinion publique américaine dénonce ces aides généreuses à des banques qui sont, en fait, les responsables de la crise. De son côté le gouvernement souligne que plus de 200 milliards de dollars ont déjà été remboursés et que le coût pour les finances publiques, de l'ordre de 66 milliards de dollars, est bien faible par rapport à ce qu'aurait coûté au pays l'effondrement du système financier.