Avec notre envoyé spécial à New York, Raphaël Reynes
Il n’y a pas que des points négatifs dans le bilan de ce sommet pour les pays du continent. Qu’ils soient à la tête d’un Etat africain ou non, tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui se sont succédé à la tribune ont été unanimes : il faut reconnaître que sur le plan de l’éducation, de l’égalité homme-femme ou de l’accès à l’eau potable, le continent africain a réalisé de vrais progrès.
Mais la santé, la mortalité maternelle et infantile restent des points sombres du tableau et pour parvenir à atteindre les objectifs fixés, nombreux sont les dirigeants et ministres africains à avoir sollicité la mise en place d’un partenariat mondial pour l’aide au développement.
L’intervention de Barak Obama le 22 septembre aux Nations unies a dû avoir l’effet d’une douche froide pour un bon nombre d’entre eux. Le président américain a dévoilé sa nouvelle politique en la matière. Loin d’un partenariat global, les Etats-Unis entendent désormais choisir les pays qui méritent de recevoir leur aide et donc décider d’une certaine manière ceux qui pourront se hisser au rang de pays émergents. « Pour atteindre nos objectifs nous devons être plus sélectifs et concentrer nos efforts là où nous avons les meilleurs partenaires et où nous pouvons avoir le plus grand impact », a ainsi souligné le président américain.
A un mois et demi des élections de mi-mandat, et alors que son pays tarde à se relever de la crise financière, Barak Obama a tout intérêt à faire preuve de cohérence et d’une gestion des finances publiques américaines dignes d’un bon père de famille.