OMD : Obama dévoile la nouvelle stratégie américaine d'aide au développement

En conclusion du sommet de l'ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à New york, Barack Obama a demandé le 22 septembre au monde de « mieux faire » pour atteindre ces objectifs de lutte contre la pauvreté d'ici 2015. Il a promis aussi un changement dans la stratégie américaine d'aide au développement. Des partenariats spécifiques seront conclus avec les pays les plus méritants en termes de démocratie et de gouvernance.

Avec notre envoyé spécial à New York, Raphaël Reynes

Il n’y a pas que des points négatifs dans le bilan de ce sommet pour les pays du continent. Qu’ils soient à la tête d’un Etat africain ou non, tous les chefs d’Etat et de gouvernement qui se sont succédé à la tribune ont été unanimes : il faut reconnaître que sur le plan de l’éducation, de l’égalité homme-femme ou de l’accès à l’eau potable, le continent africain a réalisé de vrais progrès.

Mais la santé, la mortalité maternelle et infantile restent des points sombres du tableau et pour parvenir à atteindre les objectifs fixés, nombreux sont les dirigeants et ministres africains à avoir sollicité la mise en place d’un partenariat mondial pour l’aide au développement.

L’intervention de Barak Obama le 22 septembre aux Nations unies a dû avoir l’effet d’une douche froide pour un bon nombre d’entre eux. Le président américain a dévoilé sa nouvelle politique en la matière. Loin d’un partenariat global, les Etats-Unis entendent désormais choisir les pays qui méritent de recevoir leur aide et donc décider d’une certaine manière ceux qui pourront se hisser au rang de pays émergents. « Pour atteindre nos objectifs nous devons être plus sélectifs et concentrer nos efforts là où nous avons les meilleurs partenaires et où nous pouvons avoir le plus grand impact », a ainsi souligné le président américain.

A un mois et demi des élections de mi-mandat, et alors que son pays tarde à se relever de la crise financière, Barak Obama a tout intérêt à faire preuve de cohérence et d’une gestion des finances publiques américaines dignes d’un bon père de famille.

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