Les spécialistes chiliens sont formels : le massif rocheux, dans lequel est située la mine de San José, présente des risques. En clair cela veut dire que les techniciens ne sont pas sûrs que le puits qu'ils vont creuser pendant trois à quatre mois pour atteindre les mineurs, va tenir. Et c'est un risque qu'ils ne peuvent évidemment pas prendre. Les ingénieurs ont donc décidé de creuser non pas un, mais trois puits et ceci presque simultanément.
En une semaine, depuis lundi dernier, la première foreuse a atteint 67 mètres de profondeur. Ce dimanche 5 août 2010, un deuxième engin a commencé d'élargir un autre conduit déjà existant. Ce conduit doit atteindre un atelier à 620 mètres de profondeur que les mineurs pourraient alors rejoindre.
Et enfin, un troisième plan prévoit de se servir d'une sonde pétrolière qui devrait perforer un puits de 597 mètres jusqu'à une rampe à l'intérieur de la mine. Dans les trois cas, les mineurs seraient ensuite hissés jusqu'à la lumière du jour dans une cage de 55 à 60 centimètres de diamètres. On n'en est pas encore là. Mais avec les trois options en cours, les techniciens estiment avoir « une raisonnable certitude de succès ».