« Je l'annonce avec une larme dans le coeur : le Venezuela rompt à partir de maintenant toutes ses relations avec le gouvernement colombien », a annoncé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse.
Peu avant, à Washington, se tenait une session spéciale de l'Organisation des Etats américains (OEA). L'ambassadeur colombien y présentait ce que la Colombie tient pour irréfutable, à savoir les « preuves » de la présence de rebelles des FARC sur le territoire vénézuélien.
Pour Chavez, trop c'est trop
Essentiellement des photos de campements de rebelles en territoire vénézuélien. Des campements comme cela, il y en a des dizaines, a martelé l'ambassadeur de Bogota qui a demandé la constitution d'une commission d'enquête internationale.
Pour Hugo Chavez, trop c'est trop.
Les relations entre les deux pays, après avoir été gelées, sont donc rompues. Les ambassadeurs de Bogota et de Caracas avaient déjà été rappelés pour consultation. Après l'annonce, par Caracas, de la rupture des relations diplomatiques, le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, a beau avoir lancé un appel au calme, le long de la frontière entre les deux pays, c'est désormais l'état d'alerte maximum.