Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Barack Obama était au courant lorsqu’il a reçu Dmitri Medvedev la semaine dernière, assurait-on mardi à la Maison Blanche. Il n’en a pas parlé avec son homologue russe, et il estime aujourd’hui que cette affaire digne d’un roman d’espionnage ne nuira pas aux bonnes relations entre Washington et Moscou.
Un porte-parole du département d’Etat a même qualifié toute l’histoire hier de « vestige du passé », les experts interrogés par la presse ici expliquent même que ces espions, infiltrés aux Etats-Unis sous une fausse identité, n’avaient en fait réussi à soutirer que très peu d’informations confidentielles.
Il faut dire que ces hommes et ces femmes, installés dans les banlieues résidentielles de grandes villes américaines où ils coulaient des existences de citoyens ordinaires, n’avaient peut être pas si facilement que cela accès à des secrets d’Etat.
Une survivance du passé, donc peut-être, on évoque même ici l’hypothèse de gens envoyés aux Etats-Unis depuis de longues années, qui seraient devenus inutiles au fil du temps, mais que personne à Moscou ne se serait préoccupé de faire rapatrier.
Il faudra évidemment attendre leurs premières comparutions devant les tribunaux américains, dans les jours à venir, pour en savoir un peu plus sur ces agents secrets, qui étaient surveillés, quand même, par le FBI, depuis plusieurs années.