Mohamed Ag Assory, le fonctionnaire onusien ne cache pas son inquiétude face à l’afflux de ces réfugiés venus de la RDC pour trouver un lieu sûr. « C’est un premier défi lié aux problèmes de logistique parce que c’est une zone un peu enclavée et où les routes sont vraiment difficiles d’accès. Ces demandeurs d’asile ont été accueillis dans des églises, dans des écoles, dans des marchés publics, dans des édifices publics, et certains ont été accueillis aussi dans des familles d’accueil », informe le porte-parole de la représentation du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) en République du Congo.
« De façon globale, la situation est un peu précaire parce que, avec l’arrivée massive de ces demandeurs d’asile, cela crée une certaine saturation sur les services sociaux de base qui existent déjà. Et on peut aussi parler de renforcer un peu les capacités d’accueil par exemple des centres médicaux. On peut parler aussi en assistance alimentaire, il y a des besoins à ce niveau. Il y a des besoins aussi en articles ménagers, en moustiquaires, ainsi de suite… ».
Les autorités congolaises, le HCR et le programme alimentaire mondial (PAM) œuvrent déjà auprès de ces demandeurs d'asile, en attendant une évaluation approfondie des besoins des populations.