Les principaux chefs de groupes armés se sont réunis. Des personnalités qui, pour certaines, étaient déjà à Nairobi en 2015 signant un accord demandant une amnistie générale. Cette fois ils se sont retrouvés à Khartoum à l'initiative de la Russie et du Soudan où ils ont signé un nouveau document.
« Une déclaration d'entente de Kartoum » en huit points parmi lesquels : la création d'un cadre commun de concertation et d'action pour la paix dénommé : «Rassemblement centrafricain». Ces groupes demandent la tenue dans un délai raisonnable des assises de l'initiative africaine. Autre question abordée : celle des revendications conjointes.
Une problématique qui est actuellement traitée en Centrafrique à Bouar. C'était l'objectif de cette réunion de l'Union africaine avec par contre de son côté les représentants des 14 groupes armés. Les discussions se poursuivent, affirme-t-on du côté de l'Union africaine. Dans un communiqué, le gouvernement dit prendre acte de cette déclaration... C'est une petite victoire pour la diplomatie russe, analyse-t-on à Bangui, qui semble imprimer son tempo sur le cours des négociations de sortie de crise.