Lorsque Félix Tshisekedi entre dans l’amphithéâtre il reçoit une standing ovation des membres de l’UDPS mais aussi des autres partis d’opposition, même si, comme Gavé, la diaspora n’aura aucune voix lors de l’élection de décembre.
« Bien sûr, nous sommes vraiment déçus. Mais que pouvons-nous faire en ce moment ? On n’a pas le choix. Ceux qui sont au pays doivent y aller et nous, on va les encourager. Et c’est tout », dit-il.
Influencer ses proches, à défaut de pouvoir voter soi-même donc. Sissa, suspecte, lui, le pouvoir de vouloir faire taire la diaspora.
« On avait l’espoir qu’on allait nous donner aussi l’occasion de voter pour participer aux élections mais le pouvoir en place a compris que parmi la diaspora, il y a beaucoup de membres de l’opposition », estime-t-il.
Cependant, bien qu’acquise à l’opposition, la diaspora n’est pas pour autant unie. Lucien Kabeya, de la société civile, tente de rapprocher les différentes sensibilités, en Afrique du Sud.
« L’UDPS, toute forme de combattants, toutes les plateformes des opposants, nous leur demandons de s’unir afin d’arriver à leurs objectifs », précise-t-il.
Félix Tshisekedi l’a demandé lui-même devant l’auditoire. Si l’opposition doit faire l’effort de s’unir, la diaspora doit en faire de même.