Neuf partis politiques sont en course pour ce scrutin, mais avec la confortable majorité dont dispose le RDPC dans la plupart des conseils municipaux, l’issue du vote ne fait l’objet d’aucun doute. Le parti au pouvoir pourrait même rafler la totalité des 70 sièges des sénateurs qui sont en jeu, si les consignes de vote de la hiérarchie du parti sont respectées par ses conseillers municipaux électeurs.
En 2013, lors des toutes premières élections sénatoriales, le Social democratic front (SDF), principal parti de l’opposition, avait réussi à remporter 14 sièges, bénéficiant, pour cela, de l’absence des candidats du RDPC dans deux régions. Cette fois, le parti au pouvoir est en lice dans la totalité des dix régions.
La seule inconnue pourrait finalement venir des deux régions anglophones où le RDPC, quoique majoritaire là aussi dans les conseils municipaux, pourrait subir un vote sanction, en raison des tensions socio-politiques qui secouent ces régions, depuis fin 2016.
Les résultats du vote de ce jour seront proclamés, au plus tard, dans 15 jours par le Conseil constitutionnel.
A noter que le vote des sénateurs ne concerne que 70 sièges sur 100. Les 30 autres seront nommés par le président de la République, selon les prérogatives que lui accorde la Constitution.