L’affaire remonte à 2016, Rafael Marques publie une enquête sur un complexe immobilier que compte construire le Procureur général de la République.
« Je suis convoqué en décembre 2016 et j’apporte les preuves que le procureur général de la république a acheté, en son nom, un terrain. La loi sur le statut du procureur général lui interdit de faire des affaires pour son profit », a expliqué le journaliste.
Pour Rafael Marques, cette affaire prouve que Joao Lourenço n’est sérieux ni dans sa volonté d’ouvrir l’espace démocratique, ni de lutter contre la corruption.
« Je suis en train d’être jugé, aujourd’hui, sous la présidence de Joao Lourenço pour avoir exposé un cas de corruption. Avec toutes les personnes corrompues qui mériteraient d’être jugés, le régime prend le temps de juger des journalistes », déplore Rafael Marques.
Le journaliste rappelle que le président Joao Lourenço a défendu, face au Portugal qui voulait le juger pour corruption, l’ancien vice-président Manuel Vicente, accusé d’avoir « plus pillé le pays », explique le journaliste, que toute la famille dos Santos.