Il n'y aura bientôt plus de consulat congolais à Anvers, ce port flamand qui est surtout la capitale mondiale du diamant. Les autorités congolaises exigent que Bruxelles fasse de même pour l'une de ses représentations consulaires dans le pays.
Sans confirmation officielle, il se murmure dans les couloirs diplomatiques belges que le consulat visé serait celui de Lubumbashi, capitale économique du pays et haute place, de l'industrie minière. De quoi ralentir sérieusement les affaires belges en RDC.
Autre frein : la compagnie Brussels Airlines est sommée de réduire la fréquence de ses vols à destination de Kinshasa. A partir de cette semaine, il n'y aura plus que quatre liaisons hebdomadaires contre sept. L'Autorité de l'aviation civile congolaise justifie cette décision par le « manque de réciprocité dans l'exploitation des services aériens entre la RDC et la Belgique ».
En clair, les compagnies aériennes congolaises n'ont pas accès au ciel belge. Et pour cause, toutes les compagnies aériennes congolaises figurent sur la liste noire de celles interdites de vol en Union européenne. Entre 2013 et 2016, la RDC a enregistré pas moins de 24 crashs d’avions.