Réponse du berger à la bergère. Vingt-quatre heures après la parution de la tribune lapidaire de l'ex-chef de l'Etat et poids lourd de la vie politique nigériane, Olusegun Obasanjo, Abuja a répliqué.
Au cours d'une conférence de presse, organisée mercredi 24 janvier à la présidence, le ministre de l'Information Lai Mohammed a défendu le bilan du président Muhammadu Buhari.
Il a estimé que son administration avait enregistré des succès dans la lutte contre la corruption et l'insurrection des islamistes de Boko Haram, et que l'économie faisait également « des progrès réguliers », prenant ainsi le contre-pied du constat négatif d'Olusegun Obasanjo.
Revue détaillée et chiffres à l'appui, le communiqué dresse une liste des réalisations de ces trois dernières années. Economie, agriculture, lutte contre la corruption, électricité, rien n'a été laissé au hasard.
Quant à la question d'une nouvelle candidature de Muhammadu Buhari en 2019, « à ce stade c'est une distraction pour le président », a indiqué Lai Mohammed. « Il est engagé à remplir le mandat que les Nigérians lui ont donné en 2015. Voilà où nous en sommes aujourd'hui. »