Ils sont cinq par table à taper furieusement sur leurs claviers. Composées d'étudiants en informatiques, parfois d'autodidactes, les équipes doivent proposer des concepts d'objets connectés encore peu exploités. Il faut aller vite, le concours dure deux jours. Mais Ain Rakoutouarimanane, étudiant à Polytechnique, est déjà satisfait du travail abattu.
« On a réussi à développer une application web, une application mobile et aussi une application pour les commandes vocales alors je peux dire les étudiants malgaches peuvent automatiser n’importe quel système dans une maison », lance-t-il.
Le but de ce concours, aussi appelé hackathon, est de soutenir les jeunes talents dans le numérique. « A Madagascar, il y a plein de ressources humaines et les jeunes sont très intéressés par les nouvelles technologies, affirme Solofo Raliter, un membre de l'association Techzara qui regroupe les développeurs de la capitale. Les nouvelles technologies sont tout à fait accessibles par tout le monde et l’on est en train de promouvoir cela », poursuit-il.
Difficulté supplémentaire ce hackaton : les candidats doivent réaliser des prototypes pouvant être commercialisés.