Les défis sont d’abord techniques. Ce pipeline sera le plus long pipeline chauffé au monde sur près de 1 500 kilomètres. Sur le terrain, les travaux n’ont pas encore débuté mais des problèmes très pratiques comme la qualité des routes se posent.
Pour construire des routes et les différentes infrastructures liées à la production pétrolière, l’Etat ougandais a besoin de terres. L’Etat doit donc les acheter et sur le terrain certains font de la résistance. Un changement de la Constitution est d’ailleurs envisagé pour permettre au gouvernement d’accéder plus rapidement au foncier nécessaire.
Enjeux financiers
Les enjeux du pétrole sont aussi bien sûr financiers. L’Ouganda espère tirer du pétrole 2,4 milliards de dollars par an dès 2020. Le président Museveni souhaite, grâce à ces nouvelles ressources, faire entrer l’Ouganda dans les pays aux revenus intermédiaires.
Derrière tout cela, un calendrier politique. Il est important pour le président et son parti le NRM de voir le pétrole couler avant la prochaine présidentielle de 2021.