Pour ce second tour de la présidentielle, il y a d'abord les candidats qui agissent dans la discrétion, à l'image du sénateur George Weah. Il a le soutien de Prince Johnson, crédité de 7% des voix.
D'après ses proches, George Weah multiplie les consultations afin d'obtenir le plus de soutiens possibles. Fort de 39% des voix obtenues au premier tour, l’ancien footballeur veut « consolider son avance », indique un de ses conseillers.
Et puis, il y a des candidats qui choisissent de parler haut et fort. C'est le cas de l'avocat Charles Brumskine. Arrivé troisième, il réclame l'annulation du scrutin, en raison, selon lui de plusieurs irrégularités.
L'avocat s'affiche désormais aux côtés du vice-président sortant Joseph Boakai. Même si aucune déclaration officielle n'a été faite en ce sens, leur combat commun pour un scrutin plus transparent semble, de fait, les ranger dans le même camp. Selon ses conseillers, Joseph Boakai a officiellement le soutien de l'homme d'affaires Benoni Uray.
Mais les observateurs de cette élection restent prudents. « La majorité des candidats n'a pas encore donné de consigne de vote, les jeux restent encore ouverts », relève un analyste.