Aucun accord n'a été officiellement signé avec le FMI. Les négociations en sont à un stade embryonnaire. Brazzaville dit vouloir les accélérer.
Compte-tenu de la situation économique du pays, des « mesure immédiates » doivent être prises : c'est ce qu'affirme le gouvernement dans un communiqué. C'est pour cette raison qu'il souhaite se tourner vers ses créanciers ; la Chine, par exemple.
Décrocher un programme de soutien à son économie
L'enjeu actuel pour le Congo-Brazzaville est de décrocher un programme de soutien à son économie. Le pays mise aussi sur une remontée des prix du baril de pétrole pour contrer sa dette. Elle est aujourd'hui évaluée à, au moins, 110 % de son PIB, un montant établi sur la base des informations fournies par Brazzaville, à l'issue de la visite du FMI.
En août, RFI révélait que le pays avait dissimulé une partie de sa dette. Elle était alors estimée à 77 % de son PIB, selon les informations données au FMI. Même si elle a été revue à la hausse, elle pourrait être encore plus élevée car ce montant n'inclut pas, par exemple, les dettes en cours de litige, c'est-à-dire les dettes sur lesquelles la justice a été saisie.