Madagascar: grave accident de la route près d'Ankazobe

Un accident de la route a fait 20 morts dans la ville d'Ankazobe, à 70 km au nord de la capitale, dans la nuit de lundi à mardi. Un autocar à étage transportant environ 120 personnes a basculé dans un ravin faisant 20 morts et 85 blessés, dont 6 blessés graves d'après les derniers chiffres de la gendarmerie nationale et du médecin inspecteur d'Ankazobe. Un peu plus tôt mardi 1er aout dans la soirée, la présidence malgache évoquait dans un communiqué « une trentaine de morts ». Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire.

D’après la gendarmerie nationale, l’accident s’est déroulé peu après minuit sur la route nationale 4, qui remonte jusque dans le nord de la Grande Ile. « Le conducteur de l'autocar n'était pas le chauffeur titulaire », a indiqué la gendarmerie nationale. D'après les enquêteurs, une erreur de maîtrise du véhicule serait à l'origine de cet accident qui s'est produit dans la nuit de lundi à mardi, peu après minuit.

Alors que l'autocar s'engageait sur une côte, le chauffeur a raté un passage de vitesse, le véhicule a alors calé, reculé puis chuté dans un ravin sur une vingtaine de mètres. Après plusieurs tonneaux, le moteur a pris feu, faisant exploser le véhicule. De nombreux passagers se sont retrouvés coincés à l'étage de l'autocar. Les blessés ont été transportés à l'hôpital d'Ankazobe, d'autres ont été transféré à Antananarivo.

D'après le commandant Herilalatiana Andrianarisaona, responsable de la communication de la gendarmerie nationale « Le chauffeur n'était pas habitué à conduire ce véhicule. » Blessé, l'homme est gardé à vue à l'hopital HJRA de la capitale.

« La majorité des victimes sont des jeunes mineurs ou majeurs », précise ce responsable de la gendarmerie. Les passagers étaient en fait des scouts. Ils se rendaient à Mahajanga, ville située sur la côte nord-ouest du pays, pour un rassemblement annuel des églises protestantes.

L’émoi est profond et les pouvoirs publics n’ont pas tardé à réagir. Le ministre des Transports s’est rendu sur place, suivi par le président de la République que l’on a pu apercevoir auprès des blessés. Hery Rajaonarimampianina a promis que l’Etat prendrait en charge leurs frais médicaux, tout comme les obsèques des victimes.

Partager :