Ce week-end du 8 juillet, dans la localité de Bisho, le vice-président Cyril Ramaphosa s'est entretenu avec les leaders traditionnels de cette ville située dans la province du Cap-Oriental. C'est à l'occasion du vingtième anniversaire de la Maison des chefs traditionnels que le numéro deux du pays a réitéré son souhait d'éradiquer les décès dans les rituels d'initiations. Pour ce dernier il est dorénavant impératif de contrôler toutes les étapes du processus.
C'est la circoncision et les conditions dans lesquelles elle s'effectue qui posent problème. Les médecins traditionnels illégaux sont mis en cause. Les mutilations, les infections et les blessures infligées par des personnes inexpérimentées ont entraîné des complications qui ont conduit à la mort de jeunes adolescents âgés entre douze et quinze ans.
Face aux responsables de la Maison des chefs traditionnels, une institution dédiée à la préservation du patrimoine et des pratiques culturelles dans les communautés rurales, Cyril Ramaphosa a rappelé que par le passé, ce genre de drame n'arrivait pas
Plusieurs écoles initiatiques ont déjà été condamnées par la justice, car ces dernières n'avaient aucun statut légal, d'après le directeur de la Codefsa, la Fondation pour le développement de la communauté d'Afrique du Sud, qui protège le droit des jeunes initiés. Près de 90 écoles illégitimes ont été fermées à ce jour.
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