Les ordinateurs volés contenaient des informations sur le recrutement de certains employés, et ce, alors qu’une enquête est en cours sur des recrutements douteux au sein l’unité anti-crimes des Hawks. Des recrutements effectués par l’ex-chef de la police d’élite Berning Ntlemeza. Qui a lui-même été suspendu de ces fonctions il y a deux mois, après que la justice l’ait jugé à plusieurs reprises malhonnête, manquant d’intégrité et impropre à occuper ce poste.
Les ordinateurs volés pourraient contenir des informations incriminantes pour Ntlemeza. Ce dernier est accusé d’avoir fait le ménage au sein de cette police d’élite, de s’être débarrassé de fonctionnaires trop pointilleux dans leur lutte contre la corruption pour les remplacer par des gens plus conciliants.
L’affaire inquiète alors que le pays est secoué par de nombreux scandales de corruption, y compris au plus haut niveau de l’Etat. Plusieurs organisations de lutte contre la corruption ont vu leurs bureaux cambriolés y compris ceux du président de la Cour constitutionnelle.