A peine arrivé dans le pays et Mawarire est déjà inculpé. Il est accusé de « tentative de subversion d'un gouvernement constitutionnellement élu ». Et « d'incitation à la violence ». Il lui est reproché d'avoir appelé et organisé des manifestations contre le régime.
En effet l'année dernière, le pays au bord de l'asphyxie économique avait été secoué par une vague de rassemblements et de grèves. Vendredi, le magistrat a conclu qu'organiser un boycott ou une résistance allait l'encontre la Constitution et constituait un délit.
Celui qui s'est fait connaître pour avoir lancé le mouvement This Flag, « ce drapeau », sur les réseaux sociaux, reste donc en détention. Il comparaîtra à nouveau le 17 février.
En attendant, son avocat Harrison Nkomo a indiqué qu'il allait faire appel auprès de la haute cour et demander une libération sous caution.