La mission américaine en Somalie a averti les nouveaux députés. Dans un tweet publié mercredi, ils rappellent leur engagement dans un processus électoral crédible en Somalie. Ils mettent en garde les parlementaires ayant la double nationalité que les cas graves de corruption perpétrés à l’étranger sont punissables en vertu de la législation américaine.
L’ambassadrice britannique Harriet Mathews a retweeté cette sortie et renchéri : « La loi sur la corruption s’applique également aux ressortissants britanniques à l’étranger ». Le pays est régulièrement rattrapé par des organismes internationaux pour ces faits de corruption et d’intimidation et le processus électoral somalien est de plus en plus décrié.
Le week-end dernier, le Forum national des leaders, composé d’officiels du gouvernement actuel, a annoncé l’ajout de sièges supplémentaires au Parlement, ce qui est contraire à la Constitution. La communauté internationale a condamné cette décision, tout comme les candidats à la présidentielle qui y voient une tentative supplémentaire de manipuler les scrutins.
Le scrutin présidentiel, prévu initialement le 28 décembre 2016, a une nouvelle fois été reporté à une date ultérieure.