Les forces de sécurité ont attaqué par la terre, après 11 jours de marche en terrain difficile, et par la mer depuis le Golfe d'Aden. Mais il n'y a pas eu de combats. Pour cause, les jihadistes n'ont pas riposté aux tirs, la plupart d’entre eux ayant déjà quitté la ville.
Des opérations avaient déjà préparé le terrain ces derniers jours. Il y avait d’abord eu des affrontements violents, samedi et lundi dernier, l'appui de drones américains et enfin des négociations avec le principal clan de la région, dont est issu le chef local du groupe Etat islamique, Abdulqadir Mumin.
Qandala était pour lui une prise symbolique pouvant servir sa propagande, mais la ville offrait aussi un accès à la mer qui aurait pu être très utile à l'organisation terroriste.
Affaibli, ce groupe de jihadistes aurait perdu une trentaine de combattants, selon les autorités du Puntland qui appellent les habitants à rentrer chez eux, la situation étant sous contrôle.
Cependant, il n’est pas sûr que cet appel soit entendu. En effet, les jihadistes en fuite ne sont pas très loin, puisqu’ils se sont repliés dans les montagnes, à une dizaine de kilomètres seulement de Qandala.