Le Forum national des leaders a annoncé qu'il y aurait 18 sénateurs supplémentaires à la Chambre haute, nommés par les gouvernements régionaux, et approuvés par décrets présidentiels. Cela portera le nombre de sénateurs à 72, contre les 54 prévus par la Constitution.
Une annonce qui intervient alors que les parlements respectifs de cinq des six régions somaliennes ont déjà procédé à l'élection de leurs représentants dans cette chambre. Seul le Somaliland n'a pas encore entamé le vote. Selon les analystes locaux, c'est une nouvelle preuve de la corruption et des batailles claniques qui entachent les élections somaliennes.
L'organe chargé d'inspecter les contentieux électoraux a déjà reçu plus d'un millier de plaintes, faisant état de pots-de-vin, d'intimidations, et même de kidnappings. Mais l'impartialité de cet organe lui-même a été mise en doute par la communauté internationale.
Dans un communiqué publié la semaine dernière, elle demandait plus de transparence dans le choix des sièges devant être soumis à un nouveau vote. Ils sont passés de 24 à 11, sans explications de la part de l'institution. Ces derniers évènements laissent planer le doute quant à l'issue du processus électoral.
L'élection du président somalien a déjà été reportée trois fois, elle risque de l'être une fois de plus selon la plateforme citoyenne Wakiil, qui suit le déroulement du processus.